Ancien site

ALOIS-A

Quelques photos du tournage

sur un scénario de
Nicolas Furic

Réalisateur
David Simon

Avec, rôles principaux
Carole-Anne Junchat
Jean-Michel Molé

Assistants
Nicolas Marhic
Julie Trubert

Chef opérateur
Dominique Martigne

Assisté de
Alexandre d'Audiffret

Ingénieur du som
Mathias Large

Assisté de
Grégoire Auclerc

Production
Objectif image

Film Alois-A

Réalisation David Simon
Image D. Martigne


Notes techniques après le tournage du film
Retour d'expérience avec un Canon 7D comme caméra.

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Carole Junchat dans Alois-A éclairée par Dominique Martigne

Une femme retrouve son père dans une maison de retraite. il est atteint de la maladie d'Alzheimer. Difficultés de la rencontre, doutes, peurs, incompréhension. Tournage en décor naturel.

Lumière et technique

Les choix

En tant que chef opérateur du film je me trouvais face à un challenge qui nous a obligé à des choix difficiles. Une grande partie du film est tournée en appui contre une baie vitrée. Une baie vitrée au premier étage d'un bâtiment avec un tournage du matin au soir pour une même scène. Evidemment pas de moyens pour monter une tour en extérieur et y placer de fortes sources de lumières.

Il fallait donc trouver une lumière et une ambiance qui respectent l'intimité des personnages tout en rendant le lieu neutre, avec son poids de silence, et suffisamment présent pour ne pas oublier où l'on se trouve.

Malgré l'envie du réalisateur de voir les arbres, le choix à été de "cramer" l'arrière plan pour masquer les changements de luminosité du jour et concentrer le regard sur les acteurs.
Les plans dans les autres parties du bâtiment, par une lumière plus contrastée, permettent de donner plus de présence au lieu pour finalement conduire vers cette image qui isole les personnages dans leur solitude.

La technique

Pour résumer mon sentiment, un tournage avec un appareil photo n'a rien à voir avec un tournage qui utilise une caméra.
Deux raisons à cela. Le rapport avec le cadre est désacralisé, impossible de vraiment faire corps avec la caméra et d'être isolé "dans" le cadrage, lors des prises. La prochaine fois je choisirais une petite plateforme à manivelle miniWorall qui peut sembler démesurée, mais qui rend à l'opérateur tout son rôle. Ensuite, comme on peut le lire partout ailleurs la gestion du point est très délicate. Et là on se trouve face à une complète contradiction:
1 L' appareil a un rendu d'image magnifique en basse lumière.
2 Vu la difficulté à gérer la mise au point avec légèreté et précision, on est obligé de fermer le diaphragme et de renforcer la lumière.

Par contre, la facilité de gestion des couleurs au kelvin près est formidable et d'une souplesse incomparable. Cela nous à permis de garder une continuité dans le choix de température du film.

Il s'agissait pour moi d'une première expérience de tournage en condition de fiction avec un DSLR. Nous avons préféré un 7D à un 5D de façon à garder une profondeur de champ plus raisonnable, sachant que l'optique principale était un 70-200.`

L'indispensable accessoirisation de l'appareil doit être choisie avec un grand soin.
Une des grande bagarres du film à été de faire tenir en place le moniteur sur son petit bras! Rigolo, mais énervant quand le moniteur commence à se casser la figure pendant une prise, moins rigolo quand les conditions de concentration de l'équipe technique et des comédiens sont optimales et qu'il faut retarder la prise ou quand, en bout de travelling, le moniteur est passé sous l'optique…
Donc très bien vérifier la qualité de serrage du bras et lui faire subir des déports raisonnables. Ensuite report de point et porte-fifre doivent être eux aussi choisis avec un très grand soin et bien vérifiés à l'enlèvement du matériel.
Ne pas oublier une plaque de décentrement pour rééquilibrer le tout.

Une image grise

Vu le peu de couleurs dans la scène principale, camaïeu de gris et de blancs, image dépouillée, j'ai surveillé particulièrement la densité générale de l'image. En effet, dans ces conditions, l'étalonnage fait très vite remonter les défauts de compression.

Courbes de réglages du film:

Maquillage:

J'ai demandé un maquillage plutôt velouté et transparent, Les DSLR ayant une bonne finesse de rendu de la peau il faut veiller à éviter toute surcharge qui apparaît immédiatement.

Base lumière:

Délais de tournage court, équipe réduite. Il fallait donc une base de lumière souple avec un bon rendement.
Le choix de base:

Machinerie

Le sympathique LapTop Dolly avec 8m de rails.

Caméra

SON

La prise de son à été réalisée par l'équipe de Mathias Large sur un Aaton Cantar-X, synchro son par un clap en bois bien classique qui ramenait un peu de poésie dans ce monde bien numérique !…





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