Teaser du film

Film labellisé par la « Mission Centenaire 14-18 » – 17 mimutes HD Réalisation Dominique Martigne

Réalisé par Dominique Martigne en collaboration avec Marie Béchaux, L’Opéra de pierre est un film-poème qui s’inscrit dans le cadre des commémorations de la guerre de 14-18 sur une création sonore de Christophe Boulanger, Avec François Pérache et Marie Ambryme-Rossignol.

Initié par Jean-Pierre Lemesle qui en a rassemblé les textes, le film est en partie destiné à des projections publiques associées à l’exposition «La mémoire debout», (sous l’égide Patrick Pérez Shécheret).

En savoir plus sur : Site officiel de la Mission Centenaire

L’Opéra de pierre : Voir le film sur You-tube (accès limité)

Making Off

A propos du film

Des comédiens, un enfant à naître, un film-objet…Intentions

A l’heure des commémorations du centenaire, l’Opéra de pierre se veut profondément ancré dans le présent. J’ai voulu filmer les comédiens afin d’amener à nous les textes, les rendre contemporains, vivants. Les comédiens sont jeunes, ils nous parlent à nous, à notre époque.

Il ne s’agit plus de 14-18 mais de la mémoire collective. De même, les images très modernes d’un enfant filmé lors d’une échographie nous interrogent, cet enfant est-il une génération future ? Est-il lié à ces soldats en noir et blanc des archives ? Est-il ce que nous sommes, ce que l’on pourrait être, nous dans la part d’un conflit, quel est notre part de la responsabilité dans la conservation de cette cette mémoire ?
À l’opposé de cette vie les monuments aux morts photographiés par Philippe Prudhomme sont eux les gardiens de cette mémoire sculptée dans la pierre.

L’enfant de chaire est précieux, fragile, les hommes de pierre lui raconteront leur histoire et participeront à construire sa vision du monde. Mais lui seul fera ses choix… Les paysages en couleur qui émaillent le film, ravivent en nous ce présent, images d’une nature qui toujours se reconstruira, avec ou sans nous. Les paysages de la guerre ne sont pas liés à l’imaginaire d’un conflit lointaine, mais bien ceux d’aujourd’hui, nature qui porte elle aussi une mémoire.

Des archives

Le choix des images d’archives (merci à l’ECPAD) a été délicat, nous devions éviter de nous approcher du film d’archive si tentant au vue de la richesse de ce que nous avions trouvé. Nous devions au contraire nous attacher aux hommes, à la vie, évoquer… évoquer la guerre sans la montrer pour laisser toute la place aux textes et écouter les voix.

Ces images, rarement vues, évoquent à elles seules la guerre, pourtant on ne la voit pas, simplement parce qu’en réalité il n’y avait pas de caméras dans les batailles. A fur et à mesure du montage nous nous sommes attachés à ses hommes, comme ce soldat si émouvant que l’on revoit à plusieurs reprises dans le film. Il est devenu « notre soldat », quelque part je crois que nous avons finalement fat ce film pour lui.
Il y a aussi « Paul » cet enfant que l’on pèse sur une balance et qui se demande bien ce qu’il fait là, quel est sont poids ? quel est cette balance ? Et puis il y a cette locomotive qui nous emmène dans la brume et dans la guerre. A tous je souhaite que ce film vous touche comme il nous a touché lors de sa création.

La bande son

L’univers sonore du film à été créé par le compositeur Christophe Boulanger. Création sonores, musiques, compositions et voix viennent en contre-point soutenir l’évocation.

Les textes

Sont lus des textes de : Louis Aragon, Eugène Dabit, François Bernouard, Guillaume Apollinaire, André Lafont, Benjamin Perret, Anne Perry, Erich Maria Remarque, Lucien Linais, Paul Dernée, Camille Mayran, Alice Ferney. Les textes ont été rassemblé dans le livret du film par Jean-Pierre Lemesle et extraits du livre catalogue de Patrick pérez Sécheret « La mémoire Debout » .

Le mythe

Cette grande guerre nous touche parce qu’elle devient une part même de l’humanité, elle s’inscrit dans sa mémoire et ses mythes, elle reprends les grands principes de la tragédie grec. Nous ne sommes pas loin de Troy et de la vanité des hommes. 14-18 et la tragédie, une piste que j’aimerais maintenant explorer.  


Prod.

  • Tournage des comédiens (4K – RED)
  • Tournage des échographies (DSLR)
  • Archives du service cinéma des armées (ECPAD)
  • Photos des monuments aux morts (Philippe Prudhomme)
  • Photos d’une naissance ( Alain C. Guiomard)
  • Photos additionnelles et animations (De ma collection)
  • Durée de production : 5 mois (Montage du 19 septembre au 10 novembre 2013
    • Mai : écriture, dossiers
    • Juin : Préparation, essais, recherches
    • Jullet : Préparation, essais, tournages, recherches archives
    • Août : (3 semaines) Recherches archives, photos
    • Septembre : Préparation et tournage des comédiens (14), Début du montage (19)
    • Octobre-Novembre –> 10 Novembre : Montage
    • 11 novemnbre : Première projection.

Générique

  • RÉALISATION Dominique MARTIGNE
  • SUR UN LIVRET de Jean-Pierre LEMESLE
  • ASSISTANTE RÉALISATION Marie Béchaux
  • CRÉATION SONORE Christophe Boulanger
  • AVEC François PÉRACHE
  • Marie-Ambryme ROSSIGNOL
  • PROD. EXÉCUTIVE Productions Middle8
  • PRODUCTION Ville de Vitry-sur-Seine Dans le cadre de l’exposition « La mémoire debout » Projet conduit par Patrick Pérez Sécheret.

 

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