La Machine à photographier les yeux de Dominique Martigne

 

 Mille et un yeux, le mur qui regarde

Le constat

La Machine à Photographier les yeux est née un 5 avril pour une exposition qui ouvrait ses portes le lendemain.
A la fin du premier jour les photos mises côte à côte ont révélé un ensemble surprenant. Trois jours durant une centaine d’yeux venaient compléter la collection. La Machine et son aspect ludique à alors commencée à voyager moissonnant des pupilles de toutes générations.

Le projet

L’installation est constituée d’un ou plusieurs murs couverts d’yeux. Placé sur un fond sombre, découpé en rond, chaque œil est identifié et soigneusement éclairé.
Quelques grands tirages sur transparents suspendus, représentant des pupilles en très gros plan complètent l’accrochage. Cet ensemble permet, d’un point de vue précis indiqué au sol, de voir toutes ces pupilles se superposer.
L’installation est plongée dans le noir, les yeux sont les seuls points lumineux, ils sont lumière.

Sur chaque photo, écrit à l’encre blanche on trouvera le prénom et l’âge de la personne photographiée. Ceci afin de rendre plus signifiante la notion de personnalité ; derrière chaque œil il y a quelqu’un, une vie et une histoire. Chaque œil est unique. Le protocole étant souple un œil ou les deux sont captés lors de la prise de vue.

Actuellement la collection va des âges 7 jours à 90 ans !

 

La machine à Photographier les yeux de Dominique Martigne